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Campagne du Soldat Henri PRABONNAUD

107éme Régiment d'Infanterie



Henri PRABONNAUD est appelé le 8 octobre 1913 et rejoint le jour même le 107ème R.I. basé à Angoulème, caserne Saint Roch.


le 107ème Régiment d'Infanterie avait été envoyé le 1er octobre 1914 dans un secteur près de Jonchery. C'est dans ce secteur qu'il prit par aux combats de Champagne jusqu'en mars 1915 date où il partit pour la Lorraine.

En secteur à Régneville en Haye et à Thiaucourt les hommes attendent que les btèches soient faites par l'artillerie dans les puissants réseaux ennemis. le 7 avril l'attaque a lieu. Les premiers hommes sont fauchés et l'attaque est stoppée.

Le régiment passe 2 mois dans cette région, le premier à l'ouest du Bois Leprêtre, le second en face du Bois Montmare.



Le Labyrinthe.



En juillet 1915 le régiment occupe le Labyrinthe. Ce secteur était déjà équipé, tranchées de départ, crapouillots, artillerie lourde de campagne.

Le 25 septembre 1915, à midi, les hommes s'ébranlèrent d'un bloc sur quatre vagues succesives. Trois ou quatre tranchées ennemies sont dépassées en quelques minutes. Les pertes furent sévères, 9 sur les 28 officiers étaient encore debout.

La section sortie en quatrième position, après avoir nettoyé les tranchées attaquées, se précipita dans une tranchée qui menaçait le flanc des bataillons d'assaut. Elle y détruisit une compagnie ennemie entière.

Pendant 3 jours le régiment doit se défendre de contre-attaques incessantes. La saison des pluies ayant commencée le terrain se couvrit d'une boue gluante. A la mi-novembre la circulation dans les boyaux est devenue pratiquement impossible, on entrait parfois dans la boue jusqu'à la ceinture.

Après plusieurs tentatives pour essayer de reprendre le terrain perdu, le 25 septembre l'ennemi commence une guerre des mines. Le 23 janvier 1916 une attaque plus formidable nous attend dans le quartier du 2ème bataillon. Immédiatement à l'ouest de la route de Lille plusieurs fourneaux de mines exposèrent sous chacun des carrefours des boyaux. La première ligne de ce bataillon fut coupée. Des contre-attaques arrêtèrent la progression de l'ennemi sur la ligne des entonnoirs qu'il ne put franchir.

Pendant 7 mois le régiment a perdu 50 officiers et 1 800 hommes.



Verdun.




le régiment est envoyé sur Verdun en février 1916. il s'établit au nord de Bras début avril 1916, à cheval sur le ravin de Louvemont tenant la côte du¨Poivre et une partie d'Haudromont.

Le 21 avril le 107ème R.I. est chargé de porter secours aux voisins de Douaumont et de dégagé le Bois et les carrières d'Haudromont. Au petit jour tout le dispositif s'ébranle, les réseaux non ouverts sont contournés. Ce jour là le bataillon joua le rôle d'un bataillon d'assaut.

Le séjour à Verdun se termina au milieu du mois de juin par un bombardement formidable. C'était une simple diversion de l'attaque de Douaumont.



Henri PRABONNAUD est déclaré inapte 1 mois pour gêne de la marche suite à une fracture de la jambe par balle, par la Commission de Réforme de Magnac Laval le 10 mars 1916.



Il est reconnu inapte pour 1 mois par la Commission Spéciale de Réforme d'Angoulème le 18 avril 1916 pour fracture de la jambe droite.



Il est reconnu apte par la Commission de Réforme d'Angoulème le 30 mai 1916.



Verdun.



Début avril 1916, le Régiment est établi au nord de Bras, à cheval sur le ravin de Louvemont, tenant la côte de Poivre et une partie du bois d'Haudremont.

Le 21 avril, le 3ème Bataillon est chargé de dégager le bois et les carrières d'Haudremont. Au petit jour tout le dispositif s'ébranle et chacun s'efforce de jouer du mieux possible le rôle fixé.

Le séjour à Verdun se termine au milieu du mois de juin 1916 par un bombardement formidable. C'est une simple diversion de l'attaque de Douaumont au cours de laquelle la plupart des abris sont anéantis, sans que nos pertes soient importantes.

Sorti de la fournaise de Verdun, le Régiment est affecté dans le secteur de Soupir, où tout son effort est employé à organiser la position et à reformer les unités.



La Somme.



Octobre 1916, le 107ème est envoyé dans la Somme, en face de la Maisonnette. Chacun s'observe, s'organise pour résister, s'équipe pour l'attaque du lendemain. Alors que nous étions prêts à attaquer, un contre ordre fut donné le 11 décembre 1916, nous sommes enlevés de ce secteur qui est confié aux Anglais.



La Champagne.



Fin janvier 1917, le Régiment est affecté aux Dardanelles en Champagne, entre Souain et la ferme de Navarin. Il fait un froid terrible. On passe notre temps à renforcer les défenses accésoires. Journellement des patrouilles sortent dans le "no man's land" pour observer l'adversaire.

Début avril 1917, le 1er Bataillon est envoyé à l'est d'Auberive, dans le quartier du Mauvais Coin. Tous les préparatifs de l'attaque, apport des munitions, installation des crapouillots, exécution des tranchées de départ, sont réalisés.

Il faisait à peine jour le 17 avril à l'heure H. Malgré la neige, les objectifs sont atteints d'un seul bond. Mais le Bataillon doit abandonner une partie du terrain conquis sous peine d'être coupé de sa base.

Malgré la contre préparation de l'ennemi, l'attaque est renouvelée à la tombée de la nuit, elle subit le même sort que la précédente. Ce n'est qu'à la troisième attaque qu'une ligne solide et continue peut être établie.

Fin avril, l'ennemi prépare contre le secteur de Champagne une formidable attaque au gaz. Le premier coup de main se fait à la ferme de Navarin.





Henri PRABONNAUD décède à Saint Hilaire le Grand le 17 avril 1917.